Rizières

Rizières entre Tang’an et Zhaoxing. Dans ces paysages agricoles, alliant rivières, vallées et forêts, les habitants des villages ont longtemps vécu, compte-tenu de l’éloignement des centres urbains. Tang’an (Guizhou). Crédit photographique : Françoise GED
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Au Guizhou, un système agricole complexe associe la riziculture à la pisciculture et à l’élevage des canards (Daoyuya 稻鱼鸭 riz-poisson-canard).
Les poissons sont élevés pendant plusieurs mois, selon les cycles du riz, avant d’être pêchés ou remis dans les étangs des villages; les canards se nourrissent aussi dans les rizières sans s’attaquer aux poissons et leurs excréments viennent enrichir la terre, fournissant un engrais propice aux cultures.
Plusieurs variétés de riz sont cultivées, notamment le riz gluant.
En altitude, un tel système n’est pas toujours adapté, compte-tenu du climat plus rigoureux, qui limite le nombre de récoltes de riz par an.
L’aménagement en terrasses cultivées, avec un système régulé d’irrigation, permet un entretien savamment calculé des pentes et limite les effets de l’érosion.
Les rizières en terrasse à flanc de montagne sont célèbres dans la province du Yunnan (à Honghe, chez les Hani) au sud-est de la Chine, où elles ont été classées au Patrimoine mondial.
Comme ailleurs en Asie, l’afflux massif et récent de touristes est un risque pour ces sites (comme ce fut le cas dans l’archipel de Luzon aux Philippines).
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Photos Guizhou (2 octobre 2017). Rizières. Carnets du Guizhou. Consulté le 13 novembre 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/pei9




